•     C'est l'histoire d'un couple de paysan dans la fin des années 70,début 80.Un couple qui se sent obligé de finir sa vie ensemble "nous à la campagne,on ne peut pas se séparer,on ne peut pas diviser les terres et les animaux..."C'est en gros ce qu'explique Jojo Braconnier(Jacques Villeret),un homme jovial persécuté par son affreuse épouse(Josiane Balasko).Un film de Jean Becker qui aurait pu être une simple fable sur la haine dans un couple dans la campagne.
    Les premières impressions:l'homme est débonnaire,simple et très gentil,il n'aurait pas inventé la poudre.Elle est cruelle,un physique plus qu'ingrat,elle est la haine incarnée.Une guerre va éclater au sein de ce couple ,qui va gagner?
    Au fil de l'histoire ,on voit l'atmosphère se dégrader,une atmosphère pesante,on sent que ça peut éclater à chaque instant.Les bassesses,les moqueries sont le lot quotidien de ce couple,jusqu'à quand cette situation va durer?Et tout est fait depuis le départ pour qu'on déteste cette femme qui au final rêve tout simplement d'être amoureuse,et de sortir de son cauchemar.
    Le drame est proche ,c'est inéluctable ,mais au final un seul des deux agit avec finesse et intelligence.Jojo sent que la situation atteint son paroxysme,et prend les devants,c'est là que se trouve la force du scénario.Il va voir un avocat(le meilleur),et tente de lui faire dire dans quelles circonstances il pourrait se débarasser de sa femme tout en évitant la peine de mort,alors que la femme,moins réfléchie opte pour un simple taupicide.
    Au final,la tragédie est progammée par la femme,un soir elle verse le poison dans le verre de vin de son mari mais sa chance tourne ,et c'est celui-ci qui a gain de cause ,puisqu'il va la tuer accidentellement alors qu'il tente de se défendre.Il arrange quelques petits éléments,et tout s'est passé comme il l'avait prévu.
    Je mets de côté tout l'épisode de la parodie de justice.Il ne faut vraiment pas se fier aux apparences,l'ordre établit dès le départ n'est pas celui de la fin.Grâce à son capital sympathie,Jojo,va en effet faire que quelques années de prison...........
    La fin cependant reste énigmatique,il se retrouve seul avec son ancienne maitresse d'école,elle lui fait une soupe qu'il déteste mais ne parvient à lui signifier.Au final ,il redevient comme un enfant,inoffensif,loin de l'homme calculateur qui préparait la mort de sa femme.

    Stars du petit écran......



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  • les années 50 au cinéma

             Je vais vous parler d'un film :Pleasantville,qui traite de cette période avec une très grande justesse je trouve.C'est vrai que ce n'est pas un film qui défile dans un rythme effréné,mais il montre une grande réalité de l'époque.Il y a toute une symbolique retranscrite dans cette histoire.Celui de la couleur.Au début du film,tout est en noir et blanc,un monde opaque sans imperfections,où l'on sauve l'apparence.La parfaite petite famille américaine,sans aucun travers,où la bienséance est reine.Rien ne vient entacher ce monde parfait.Jusqu'au jour où deux personnes du futur son projetées dans cet univers qui est tout de même frustrant.Avec eux ils vont amener le petit grain de folie,les inhibitions.Petit à petit,ils vont apporter leur petite touche personnelle à cet univers.Au fur et à mesure que les gens commencent à se libérer de leur carcans,le film devient devient colorisé.Il va y avoir une confrontation du monde de la couleur,où les tabous n'ont pas leur place,la liberté est le seul mot d'ordre;et le monde en noir et blanc qui représente le politiquement correct,le traditionnel.L'un ne veut pas perdre le contrôle de la situation,rester avec un certain ordre établit.Mais,il ne vont pas pouvoir résister longtemps,face à la couleur grandissante.Un choc fracassant entre le monde des années 50 et le monde moderne.Une très belle leçon de vie en perspective.Une allégorie de l'évolution fulgurante de la télévision et surtout des moeurs....une vraie libération!!!!


    Distribution:

    • Tobey Maguire  : David / Bud Parker
    • Reese Witherspoon  : Jennifer / Mary Sue Parker
    • William H. Macy : George Parker
    • Joan Allen : Betty Parker
    • Jeff Daniels : Bill Johnson
    • J.T. Walsh  : Big Bob
    • Don Knotts  : Le réparateur TV
    • Marley Shelton : Margaret
    • Jane Kaczmarek : La mère de David
    • Giuseppe Andrews : Howard
    • Jenny Lewis : Christin
    • Marissa Ribisi : Kimmy
    • Paul Walker  : Skip Martin
    • Maggie Lawson : Lisa Anne

     


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  •      Génériques de séries  Hier soir j'ai enfin l'occasion de voir ce film au titre plus qu'halléchant.Je ne m'attendais absolument pas à suivre une comédie dramatique.......

      Résumé:Au milieu des années 50, April et Frank Wheeler forment un jeune couple américain qui, en apparence, a tout pour être heureux (enfants, maison, travail...). Ils se considèrent comme bien au-dessus des conventions sociales et de l'inertie qui règne dans leur lotissement. S'étant pourtant promis de ne jamais sombrer dans le conformisme de leurs voisins, ils finissent par devenir ce qu'ils ne voulaient pas être : un homme coincé par son métier et dont la désinvolture peine à cacher le manque d'assurance, et une morose femme au foyer rêvant d'une autre vie.(wikipédia)

     

    • Kate Winslet : April Wheeler
    • Leonardo DiCaprio  : Frank Wheeler
    • Christopher Fitzgerald, Jonathan Roumie, Neal Bledsoe, Marin Ireland, Samantha Soule, Heidi Armbruster et Sam Rosen : Invités à la fête
    • Maria Rusolo, Gena Oppenheim, Kathryn Dunn, Joe Komara et Allison Twyford : Danseurs à la fête
    • David Harbour  : Shep Campbell
    • John Ottavino, Adam Mucci, Jo Twiss et Frank Girardeau : Acteurs dans la pièce
    • Kathy Bates  : Madame Givings
    • Richard Easton  : Monsieur Givings
    • Kathryn Hahn  : Milly Campbell
    • Zoe Kazan  : Maureen Grube
    • Dan Da Silva : Ascensoriste
    • Dylan Baker : Jack Ordway
    • Keith Reddin  : Ted Bandy
    • Ryan Simpkins  : Jennifer Wheeler
    • Ty Simpkins : Michael Wheeler
    • Max Casella : Ed Small
    • Max Baker : Vince Lathrop
    • Catherine Curtin : Femme dans le public
    • Jon Sampson : Employé à American Express
    • Peter Barton, Kevin Barton, Evan Covey et Dylan Clark Marshall : Enfants des Campbell
    • Jay O. Sanders  : Bart Pollack
    • Michael Shannon  : John Givings
    • Chandler Vinton : Réceptionniste à Knox
    • Bethann Schebece, Kelsey Robinson, Jason Etter, Adair Moran, Tommaso Antico, Justin Misenhelder, Will Vought, Emaline Green, Isabella Zubor, Kal Thompson, Racheline Maltese et Lauren Hubbell : Danseurs
    • Duffy Jackson : Steve Kovac
    • Dan Zanes, Vince Giordano, Jon Kelso, Andrew Burton, Will Sanderson et Alex Hoffman : Membres du groupe de Steve Kovac
    • Kristen Connolly : Madame Brace
    • John Behlmann : Monsieur Brace


    Mon avis:

      Sam Mendes nous fait une bonne rétrospective de la vie durant les années cinquante.Une vie sous apparence,où l'on se doit de faire comme tout le monde ,de se faire une place,d'avoir une belle maison,un travail stable.Ne jamais montrer ses émotions.Ce que je regrette cependant c'est le rythme du film qui était pour le moins lent,mais c'est vrai que cela correspond bien à la trame dramatique qui évolue au fil du film.On prend une décision qui pourrait changer le cours de nos vies,et au final on est tellement enclavé dans une routine ,que c'est plus facile de continuer dans la voie prédestinée,plutôt que de tout casser afin de reconstruire une vie ailleurs.
    On se rend aussi compte du poids des obligations et de la routine.On s'aperçoit aussi que parfois la séparation est inéluctable quelle que soit la manière dont elle s'engage.
    Maintenant ,on voit clairement les défauts de la socièté,et ici,on nous décrit avec une extrème justesse la comédie humaine.On a tous un rôle,on véhicule tous une image.Ce qui est intéressant c'est que l'on voit ce qui se passe lorsque le voile tombe.Que malgré tout, les blessures sont toujours là,et du fait de ne pas être montrées,elle précipite parfois les personnages vers la tragédie.Ce couple incroyable que tout le monde envie,qui parait extraordinaire et fort ,se révèle banal.Montrer les deux faces du tableau est très judicieux.

         1 er point de réflexion:
    Le thème de ce film me fait penser à Camus avec sa conception de l'absurdité de la vie.Lui qui dit:"Pour la plupart des hommes, "vivre se ramène à « faire les gestes que l'habitude commande ".Et aussi:"« Mourir volontairement suppose qu'on a reconnu, même instinctivement, le caractère dérisoire de cette habitude, l'absence de toute raison profonde de vivre, le caractère insensé de cette agitation quotidienne et l'inutilité de la souffrance ».Qui est la confrontation du désir profond des hommes et sa nécessité de suivre son destin. La révolte étant la reconnaissance du lourd poids du destin avec la résignation de continuer en moins.Cette description est pour le moins noire mais il est intéressant d'y réfléchir.

            2 ème point:c'est toujours d'actualité,c'est vrai que depuis les années 50 le monde a vraiment évolué,et la conception de la vie de famille n'est plus la même ,pourtant la notion d'apparence n'est pas partie.Les gens sont toujours objectivés par les autres,ont toujours ce soucis de paraitre bien.On peut donc facilement s'identifier aux personnages.

     

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  • n'oublies jamais

    Distribution:

    • Ryan Gosling : Noah Calhoun
    • Rachel McAdams  : Allison Hamilton
    • James Marsden  : Lon Hammond
    • Gena Rowlands  : Allison Calhoun
    • James Garner  : Noah Calhoun âgé
    • Kevin Connolly  : Fin
    • Anthony-Michael Q. Thomas : Keith
    • Ed Grady : Harry
    • Jennifer Echols  : Selma
    • Geoffrey Knight : Barker
    • David Thornton  : John Hamilton
    • Joan Allen  : Anne Hamilton
    • Tim Ivey : Rower
    • Heather Wahlquist  : Sara Tuffington
    • Starletta DuPois  : Esther
    • Andrew Schaff : Matthew Jamison III
    • Sam Shepard  : Frank Calhoun
    • Robert Fraisse : Premier acheteur

     

       Ne vous attendez pas à voir dans cet nouvelle rubriques des films en tous genres.Mes préférences se portent sur les comédies,comédies romantiques ou autres films réalistes.je ne vais pas tous les énumérés,ça n'aurait aucun sens.Je vais vous présenter les films qui m'ont le plus touché.

    En ce qui concerne le film annoncé dans cet article,il m'a agréablement surprise.Je pensais tomber sur une histoire d'amour banale,comme il y en a des centaines dépeintes dans les films.Au delà des sentiments,cette histoire nous évoque une maladie irréversible,la maladie d'alzheimer .Un homme qui a aimé de tout son coeur sa femme,se retrouve devant une femme qui perd pieds,qui ne souviens de lui que dans de brefs moments de lucidités.
    Pour que ceux ci soient plus fréquents,ainsi que pour retrouver brièvement la femme qu'il aime,le personnage principal lui raconte chaque jour l'histoire de leur amour,qu'elle a retranscrit dans un journal intime.Il reste là ,sous une fausse identité,dans ce centre médical,qui était autrefois leur maison.Et,l'on voit que malgré la souffrance,et le caractère inéluctable de la vie,que cet homme se raccroche aux souvenirs afin de faire survivre au maximum son histoire.Le plus marquant,c'est que plus jeune,ils avaient faillit ne jamais se revoir,car les parents étaient opposés à leur liaison(ils n'étaient pas du même monde).Malgré toutes les péripéties de la vie,et surtout malgré la maladie,ils se battent pour rester unis,encore et encore.


                                                         


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  • serenpidity(un amour à New York)

        C'est un film époustouflant.Le nom américain est celui d'un célèbre"salon de thé"de luxe,où l'on peut déguster des pâtisseries surprenantes.Certaines scènes se déroule dans ce lieu à connotation magique,et va donner à l'action une dimension particulière.Ça c'est pour la petite info.
    L'histoire est une comédie sentimentale,certes,mais c'est sans compter sur la présence d'un personnage ,d'autant plus important:le destin.Si il est présent dans de nombreux films ,ici,il a plus qu'un rôle emblématique.Il est l'acteur principal,et,il conduits les deux amoureux dans des péripéties inattendues.Tout le rouage de l'histoire est articulé autour de l'espoir de se retrouver,et de pouvoir vivre pleinement ce sentiment amoureux qui les tiraille.Le destin rythme cette comédie qui pourrait nous paraitre fade,et nous laisse aucun répit,par son accélération.Et,là tout devient possible pour notre plus grand plaisir.

                                       
             

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